dimanche 20 novembre 2011

Daredevil et les revues kiosques : une grande histoire d’amour.

A l’occasion du grand retour de Daredevil en kiosque prévu pour mars 2012, j’ai pensé qu'il serait intéressant de retracer le parcours de notre diable de héros dans ce format qu’il affectionne particulièrement.


Tout commence en Janvier 1970 avec le premier numéro de Strange édité par Lug puis des années plus tard par Semic. La série est publiée jusqu’au numéro 211 de juillet 1987, ce qui représente tout de même 17 ans de parution. Elle cesse de paraître au beau milieu du run de Frank Miller : Born Again victime à l'époque de la censure, jugé trop violent. Strange atteint le numéro 324 pour ensuite étonnement accueillir des séries DC Comics jusqu’au numéro 335 de mars 1998 où la mythique revue arrive au terme d’une longue vie bien remplie.



En Août 1989 soit deux ans après sa disparition dans le sommaire de Strange, Daredevil réapparait dans une revue éponyme : Version intégrale : Daredevil où chaque numéro contient deux épisodes de la série régulière. Un format courant choisi par Semic qui a touché plusieurs séries. Je me souviens entre autres de Thor, Hulk, Cable ou encore X-Factor. Ce bimensuel compte dix neuf numéros qui nous conte le run très apprécié par les fans d’Ann Nocenti et John Romita Junior. La revue dit ses adieux en octobre 1992 dont la publication du dernier numéro s’est fait attendre quatre mois au lieu de deux.



Ensuite c’est à l’occasion du centième numéro de Spécial Strange de Semic en Septembre 1995 que DD tape l’incruste dans ses pages aux côtés de séries de groupes super-héroïques tels que Uncanny X-men, New Warriors, X-Factor ou encore Génération X. Dans le run de Dan Chichester Daredevil acquiert un nouveau costume plus sombre (du genre de celui de Shadowland) et la série se voit bénéficier durant les sept premiers numéros d’un nouveau logo et du sous-titre : l’arbre de la connaissance qui a remplacé l’habituel l’homme sans peur. La série régulière quitte néanmoins rapidement la revue (comme DD son costume noir) au numéro 115 de décembre 1996.



Panini Comics reprenant les droits des publications Marvel, La suite directe de la série est publiée dans une revue mensuelle baptisée sobrement Marvel le magazine qui contient des séries aussi variées dont on peut citer Earth X ou Captain America : Sentinel of Liberty. Le premier numéro paraît en février 1997 et s’arrête après 42 numéros en novembre 2000. La série du diable rouge elle, paraît irrégulièrement jusqu’au trente et unième numéro en Août 1999. Une période décisif puisque ses épisodes signent la fin du volume 1 de la série régulière.




Le mois suivant, Daredevil déménage dans une nouvelle revue Marvel Knights, qui contient autant de séries très urbaines comme le Punisher, Marvel Knights ou Black Widow (dans lesquelles DD ne manquera pas d’apparaître) comme des séries plus cosmiques comme les Inhumains ou Docteur Strange. L’aventure se termine au numéro 14 parut en Octobre 2000. Six mois et six parutions plus tard Marvel Knights passe lui aussi à la trappe, décidément...




Enfin, Daredevil fait une dernière apparition en kiosque avec une autre revue éponyme bimensuelle qui garde cependant le sous-titre « Marvel Knight ». Tuée dans l’œuf, cette revue s’est vite essoufflée après seulement cinq numéros en mai 2002.

A noter que pour les deux dernières revues citées, tous les épisodes de ce début de volume 2 ont été réédité en librairie sous différentes collections : 100% Marvel, Marvel Prestige, Succès du Livre et Marvel Deluxe.



Après la parenthèse librairie notamment en 100% Marvel qui se terminera en janvier 2012 avec le vingt troisième et dernier tome (qui hélas ne promet pas d'être inoubliable), période qui aura duré douze ans mine de rien, DD reviendra en kiosque en mars 2012 avec une nouvelle (et meilleure) équipe artistique. Ce retour se fera dans une revue dont le nom ne nous est pas inconnu : Marvel Knights !

Avec comme voisin, un tueur psychopathe de criminels et un motard squelettique à l’esprit vengeur infernal, nous souhaitons à notre tête à cornes de trouver sa place mais aussi plus de réussite et de longévité que dans la revue du même nom d’il y a quelques années. Mais entre nous, cela ne se révèle pas être très difficile.


jeudi 17 novembre 2011

Les commandes comics de la Médiathèque pour 2012

La Médiathèque de Bourges a récemment passé la commande de trois nouveaux comics qu’elle devrait recevoir d’ici la mi-janvier 2012. Sans prendre trop de risque, ses choix sont mâlins et efficaces.

New-York 1947
Possédant depuis un moment dans ces étagères le titre phare Block 109 de l'éditeur Akiléos, notre médiathèque a choisi de s’acquérir du troisième volume additionnel de ce roman graphique qui nous propose un savoureux et savant mélange des genres (détournements historiques, survival horror, thriller...). Ce nouveau tome nous renvoie aux répercussions des évènements du premier opus aux États-Unis. A défaut de the Dead Walking, nous auront quand même droit à un comic de zombie de qualité.






Best Comics - Spider-man : la grande alliance
Je suis assez content de ce choix vu les titres que possède la médiathèque concernant notre monte en l’aire : des volumes du feu éditeur Bethy dont trois concernant la période Mc Farlane et un autre « Frères ennemis » difficile d’apprécier pleinement, lu hors contexte et hors continuité de la saga du clone dont il fait partie, qui plus est brille par l’absence de Peter Parker. Enfin, le titre Spider-man Noir de Panini comics est certes de bonne facture mais on est loin de l’univers original de l’homme araignée.
Cela fait donc plaisir qu’on s’intéresse cette fois à une aventure récente, plus ou moins complète avec un cast de héros très urbains : Daredevil, Moon Knight, Shang-Shi entre autres s'unissent pour affronter le Caïd. Il faut aussi savoir qu’il s’agit d’un arc tiré de la série Ultimate Spider-man et que certains aspects diffèrent de l’univers 616.


Batman Universe #1 : qu'est-il arrivé au chevalier noir ?
Contrairement à l’icône héroïque de Marvel, le réseau de bibliothèque de Bourges possède déjà en ses lieux quelques perles du Dark Night telles que Les fous d’Arkham de Grant Morisson, The killing joke de Grant Morisson et moins connu, la trilogie Manbat : Les troglodytes de Jamie Delano. Vient donc bientôt s’ajouter à ces œuvres, un arc plus récent évoquant la mort du chevalier noir avec aux commandes la même équipe qui a posé les fondations de l'univers Marvel 1602, j’ai nommé Neil Gaiman et Andy Kubert.





Une sélection qui donne la part belle aux grands super-héros des grandes maisons d’éditions du comics américain avec une touche de zombie au temps de la seconde guerre mondiale. Beau programme en perspective pour le début de la nouvelle année.

dimanche 23 octobre 2011

La rubrique de Turk #9

Grand retour de la rubrique star des contes de Hell’s Kitchen avec un Turk qui se donne des faux airs de Martin Luther King, le tout saupoudré d'allusions à l’univers de l’excellentissime Old Man Logan.


I have a dream.

"Ce matin, j’ai fais un rêve mes amis truands, un rêve qui m’a donné de l’espoir pour l’avenir. J’ai rêvé que tous ensemble nous nous étions unis, que nous avions vaincus tous ces ploucs en collant qui nous harcèlent depuis toujours ! J’ai rêvé qu’ils nous baisaient les pieds et qu’ils nous suppliaient de les épargner… en vain. Oui mes amis, nous avions finalement gagné et l’Amérique était à nous. Nous nous partagions le nouveau monde et le fantasme du rêve américain était à devenu pour nous une réalité !

J’ai rêvé que je devenais le nouveau Caïd et que je contrôlais une vaste partie de ce beau pays. J’étais jeune, fort et crains de tous. Je sacrifiais mes pires ennemis à des dinosaures assoiffés de sang et le peuple m’idolâtrait. Daredevil et le Punisher ont hurlé, quelle douce musique à mes oreilles…


...et c’est à ce moment précis que le rêve a viré au cauchemar.

Je me suis réveillé le front en sueur et les draps mouillés. Sans compter la lame d'un gros couteau contre mon cou qui menaçait de me la trancher !

Donc si je peux vous donner un conseil mes camarades hors-la-loi méfiez-vous sérieusement de Daredevil… et des bonnes femmes !"

mercredi 19 octobre 2011

Psychanalyse du super-héros : des séances aussi courtes qu’onéreuses !

J’ai l’habitude d’être très sélectif dans mes choix d’achats de comics et autres livres. Je lis les critiques du bouquin, je le feuillète en rayon mais parfois on a beau faire on n’est pas gagnant à tous les coups.

C’est le cas du livre Psychanalyse du super-héros de Wandrill (scénario) et Reuno (dessin) des éditions Vraoum !. Je suis tombé sur quelques illustrations sur le net et ça a suffit à m’appâter. Datant de 2009, il est déjà introuvable en librairie et résultat, j’ai dû le commander. Et j’ai eu comme une petite déception lorsque j’ai eu le dit livre en main.

D’abord le bouquin est aussi petit qu’épais. Un livre de poche qui compte seulement 16 pages. M’appuyant sur le titre, je pensais que ces dessins servaient d’illu à des articles plus approfondis sur la psychanalyse de nos super-héros préférés mais non, ces petites confidences humoristiques faites allongé sur un divan sont en tout et pour tout le seul contenu du bouquin.

Pour la modique somme de 5 euros, je trouve cela un peu léger. Surtout lorsque l’on est accoutumé aux revues Marvel moins chères et beaucoup plus garnies en consistance. En fait, il s’agit là d’une réédition car une première version en N&B avec des dessins plus laids, était déjà sortie auparavant. (voir ci-dessous le comparatif de dessins des deux éditions)


On a donc ici droit à l’intervention de dix sept super-héros et vilains confondus rebaptisés pour l'occasion (Loup Werine, Pierre Parker, Capitaine Amérique etc...). Du coup par manque de place, à deux reprises deux patients se partagent une planche, ah ah ah (vous inquiétez pas doc c’est nerveux !)

Apparemment l'auteur est plus calé en personnges de l’univers Marvel que de ceux de l'univers DC comics puisque seulement deux héros DC apparaissent dans ce recueil, enfin non pardon trois si on compte la couverture ! Toutes les interventions ne font pas mouche, notamment celle de Spider-man n’est pas terrible quand certaines vous tirera néanmoins un petit sourire en coin.

Pour ceux à qui ce genre de titre à tout de même des chances de plaire, il existe d’autres thèmes de psychanalyse qu’exerce ce Dr Charles Latant (ce n’est pas son nom mais ça lui va bien je trouve !) comme La psychanalyse du Héros de Manga (des années 80), La psychanalyse des Miquets et bien d’autres encore.

Lu en moins d’une minute chrono et n’aimant pas le gaspillage, ce petit bout de papier me sert maintenant de garde page.

dimanche 16 octobre 2011

Marvel 1602 : Daredevil

Je viens de terminer la lecture du premier volume de la collection Marvel deluxe de 1602. Acheté en occasion, je le voulais dans ma bibliothèque pour deux raisons. La première la présence importante de Matt Murdock dans l’aventure et la seconde celle de Neil Gaiman au scénario. En effet, ayant lu quelques un de ses comics (les quatre tomes de Sandman publié par Delcourt et deux autres centrés sur Death) j’étais curieux de voir ce que ferait ce grand auteur de l’univers Marvel. Le résultat est à la fois surprenant et intelligent pourtant mon avis est mitigé. Rebuté particulièrement par l’ingrédient spatio-temporel de la saga dont j’avoue ne pas être un grand passionné du genre, bien au contraire. Je profite néanmoins de cette occasion pour vous dresser un portrait de la version de Daredevil de 1602.


Au XVIIème siècle, Matthew Murdock est un ménestrel aveugle, un personnage qui n’est pas sans rappeler un certain Assurancetourix puisque les bonnes gens ont plus tendance à lui donner une pièce pour qu’il se taise que pour ses talents de chanteur. Mais heureusement pour lui, tout ceci n’est qu’une couverture. En réalité, Matt est le meilleur agent de l’espion de la reine, Nicholas Fury. Malgré sa cécité, il possède d’autres capacités cachées comme acrobate sans peur à l’agilité impressionnante. Fury va ainsi lui confier une mission à haut risque : rejoindre et escorter un vieil homme qui est le gardien du trésor des templiers, trésor également convoité par les ennemis de la couronne. Pour mener à bien sa mission, Matt est associé à un autre agent, une dénommée Natasha. Il réside entre eux une relation « je t’aime moi non plus » assez distrayante.

Moralement, le joueur de luth est au top. Il sourit souvent et fait preuve d’une certaine classe comme dans sa période Gene Colan ou encore le début du run de Frank Miller. Il est aussi l’auteur de remarquables réparties, tantôt percutantes tantôt pleines d’humour, ce qui rend cette incarnation du personnage très sympathique.

Pour ce qui est de l’apparence physique, ici exit le costume de diable. Il n’y a pas de Daredevil, seulement Matthew Murdock. Il porte un bandeau rouge sur les yeux et un gilet de la même couleur en guise de rappel. Roux, il a cependant les cheveux mi-longs et un bouc soit une allure plus décontractée que celle d’un avocat par exemple.

Lorsque Nat lui demande s’il a toujours été aveugle, une page suffit à nous conter ses origines. Petit et aventureux, il pénétra dans une grotte où une étrange substance verte coulait des parois. C’est donc cette espèce de kryptonite liquide qui est la cause de son handicap et qui remplace l’isotope radioactif classique. En revanche, une seule allusion concerne ses sens hyper-développés même si on constate bien que notre joyeux luron se passe de la vue sans trop de difficulté.

1602 : une insertion du Marvelverse au temps de la Renaissance plutôt bonne (même si on se serait bien passé du côté spatio-temporel casse-tête et surexploité dans nos comics) où un pauvre musicien aveugle réussi tout de même à tirer son épingle du jeu.

dimanche 9 octobre 2011

Mon Daredevil en Fimo

Une des principales passions de ma femme est la création de bijoux à base de pâte polymère (Fimo). Ainsi vendredi dernier, à l’occasion de mon anniversaire, j’ai eu la grande surprise de me voir offrir une figurine de Daredevil (et son toit d’immeuble) conçue par mon épouse.

Ayant un fossé entre l’art de fabriquer des bijoux et celui de sculpter une figurine, il est vrai que cette dernière est loin d’être parfaite mais je dois avouer que ce cadeau m’a grandement touché et que j’aime beaucoup cette version du diable rouge, défauts compris ! C’est donc avec énormément de plaisir que je vous fais partager quelques images de cette pièce unique.

Inspirée de plusieurs statuettes officielles du marché notemment du Buste Daredevil Movie, ce qui explique le petit logo DD en haut à droite du torse et la couture en V sur le dos, le héros adopte une posture fidèle à l'esprit du personnage.
On notera quelques détails amusants qu'on ne blâmera pas, premier essai oblige, tels une main à six doigts ou une botte qui taille au moins du 56 !

Une charmante attention qui a fait mouche et dont la valeur restera à jamais sentimentale.

vendredi 7 octobre 2011

DD VS PFQL #3

La rubrique Daredevil contre Plus Fort Que Lui revient une nouvelle fois. Aujourd’hui nous nous intéressons à une histoire post Born Again. En effet, l’aventure en question est le théâtre d’une confrontation entre notre diable rouge et Klaw, le maître du son. Un combat adéquat à cette rubrique puisque l’adversaire du jour est beaucoup plus coutumier aux grandes sagas cosmiques qu’aux faits divers urbains de Hell’s Kitchen.
Pour la petite histoire lorsque le titre « Seconde chance » est paru dans les années 90 dans la revue Daredevil version intégrale de Semic, ce numéro 237 a été tardivement publié après le numéro 259 au beau milieu du run d’Ann Nocenti et John Romita Jr.


Seconde chance

Context !

(John Harkness / Louis Williams / Al Williamson, Dan Bulanadi)

Daredevil (vol. 1) 237

Décembre 1986




Si aujourd'hui deux adversaires de gabarit plus ou moins égal s’affrontent, l’un possède quand même des pouvoirs beaucoup plus impressionnants que l’autre. Un combat qui contrairement aux précédents se déroulera à un seul round.

Résumé

Après les douloureux événements de Born Again, on fait le bilan sur la vie de Matt Murdock. Toujours radié du barreau, Matt occupe un emploi d’apprenti-cuisinier (drôle de reconversion) et vit avec Karen Page dans un modeste appartement de Hell’s Kitchen.
Lorsque Natasha Romanov lui propose de participer à ses côtés à une campagne anti-drogue qui consiste à se soumettre à un test de dépistage comme le font les sportifs de haut niveau, DD refuse considérant cette idée comme une entrave à la vie privée. On en vient ainsi à parler de Karen qui est apparemment totalement guérie de son passée de junkie.


Plus tard, c’est alors que le couple est sur le chemin du retour après avoir mangé dehors que Matt capte une fréquence étrange et demande à sa compagne de fuir. Et c’est le fruit du plus grand des hasards qui fait que notre héros tombe nez à nez avec Klaw. Klaw qui cherche un adversaire à sa porté pour se refaire après être tombé bien bas après le grand event des guerres secrètes.

Round 1

Matt a le temps de se vêtir de son costume dans une sombre ruelle avant de faire face au super-vilain. DD peut compter sur son agilité pour esquiver les rafales du convertisseur de son de Klaw. Les premières attaques du diable rouge par contre ne sont pas très efficaces. Un lancé de baton qui laisse son adversaire de marbre et une offensive stoppée par un bouclier sonique. Daredevil met alors les voiles tout en acrobatie et espère attirer Klaw dans un endroit moins étroit où il y a de l’écho. Mais le maître du son ne rend pas la chose aisée et emploie toute l’étendue de son pouvoir : il envoie au héros une panthère constituée d’énergie sonique et se téléporte (en se transformant lui-même en cette même énergie) pour rattraper le fuyard.


Klaw dénigre ouvertement son adversaire, il l’a choisi pour être sûr de gagner. Il le qualifie même de menu fretin et ça DD l’apprécie moyennement. Blessé dans son amour propre, l’homme sans peur porte des coups, esquive les attaques avec succès jusqu’à accéder à un magasin hifi audio vidéo. Il se saisit d’un générateur afin de brouiller la fréquence dont se sert le vilain, fréquence dont au passage seul un individu doté d’une ouïe hyper-développée pouvait entendre. Une ruse qui met le maître du son KO sans que celui-ci comprenne ce qui lui arrive. Une victoire méritée tant Daredevil a fait preuve d’ingéniosité et Klaw ayant été ici trop sûr de lui.


Résultat final
Daredevil 1 - 0 Klaw

Un combat certes court mais qui fait le tour des possibilités des pouvoirs de Klaw et prouve qu’il ne faut jamais sous-estimer un homme sans peur. De plus, on a droit à une conclusion intéressante sur l’origine du nom de DD.

Enfin, il semblerait qu’une revanche a d’or et déjà été orchestré à l’en croire l’une des premières covers des nouvelles aventures de DD par Mark Waid, Paolo Rivera et Marcos Martin. Oui, on y sera !

mercredi 14 septembre 2011

Daredevil minimaliste

La dernière fois, j'avais proposé un article proposant le thème de l'homme sans peur à travers l'art dans le sens très global du terme. Je réitère avec une série plus rigoureuse avec une sélection "Daredevil minimaliste".


Lettre et Drapeau de Fabian Gonzalez.

Un peu le spécialiste du genre, ce graphiste et designer a effectué plusieurs travaux sur nos super-héros préférés dans des versions minimalistes dont un abécédaire et une galerie de drapeaux héroïques dont DD n'a pas échappé.



Affiche de Jeremy Brunet.

Dans le même style, l'artiste nous dévoile une vision minimaliste très géométrique de notre justicier.


Poster de Marko Manev.

Mon préféré, j'adore la juxtaposition entre le diable rouge et le symbole de la justice. L'apparence usagée de l'affiche est volontaire et apporte un côté collector surprenant.


Poster de ScreenRant.

A l'occasion de la sortie d'Iron-man 2, le site spécialisé dans l'industrie cinématographique Screen Rant, réalisa une série d'affiches minimalistes de super-héros dont ce Daredevil jaune qui étrangement porte le logo "double D" du costume rouge.


L'avis des héros de Little Brother.

Dessinateur de l'avis des heros, strips mettant en scène des heros bien connus un peu enveloppés aux constats humoristiques voir satiriques.

dimanche 14 août 2011

Réseau de bibliothèque de Bourges : nouveautés comics

Le mois d’Août est un mois important pour le réseau de bibliothèques de Bourges qui profite de l’accalmie des vacances d’été pour commander une bonne partie de ses nouvelles acquisitions, connaissant le site comme ma poche, je sais déceler en avance les titres du nouvel arrivage de la rentrée, ce qui à vrai dire m’aide beaucoup à me décider si je dois renouveler mon abonnement ou pas.

Possédant hélas très peu de matériel comics, le réseau de bibliothèques berruyer va donc voir grossir sa petite collection de cinq nouveaux titres d’ici quelques semaines :



Ayant déjà en sa possession trois volumes de la collection Marvel Noir avec le premier numéro consacré à Spider-man, et les deux dédiés aux X-men, le réseau de bibliothèque de bourges complète sa série avec les venues imminentes de Wolverine Noir ( Stuart Moore/C. P. Smith) et Iron-man Noir (Scott Snyder/Manuel Garcia). Une collection qui est une bonne idée en soi puisqu’elle met en scène des têtes d'affiche connus de la Maison des idées dans des one-shot accessibles.
Toujours dans la même démarche de continuation, Grandville mon amour de Brayan Talbolt rejoindra son ainé (Granville) dans les rayonnages.
Pour ce qui est des nouveautés pures et dures, nous aurons droit aux premiers tomes de deux nouvelles séries avec The Unwritten (Mike Carey/Peter Cross) et le troublant Tony Chu, détective cannibale (John Layman/Rob Guillory).
Une rentrée comics pour la Médiathèque et la bibliothèque des Gibjoncs très orientée polar/enquête policière avec une pincée de fantastique que je ne manquerais pas de découvrir.

lundi 8 août 2011

DD for D'art De ville

En ce temps mitigé, je vous propose une petite galerie d'images qui nous montre notre tête à cornes représenté dans différentes formes d'art, bienvenue à l'exposition du musée de Hell's Kitchen consacré à Daredevil. Bonne visite !!

Et non je ne suis pas l'auteur de cet ingénieux jeu de mot, ceci est la jaquette d'un album CD d'un rappeur français répondant au nom de Matt Moerdock, surement un grand fan de Daredevil comme le prouvent certains de ces morceaux comme "D'art de ville", "Dance with the devil" ou encore "I got you (Elektra)".

Peinture d'Alex Gross inspirée des affiches de Freak Show du 19 ème siècle.

Création de bijoux avec ce collier de perle basique où l'on joue avec les formes (pièce de puzzle, main) et le transfert sur le thème de la relation Daredevil/Echo.


Tatouage sur le bras représentant un Daredevil au regard menaçant.

Art du recyclage avec ce montage combinant une page de dictionnaire avec des images découpées puis collées d'un épisode de DD de la période Ann Nocenti/John Romita Jr (en espèrant qu'il s'agit là de photocopies ^^')

L'art de l'amigurumi, d'origine japonaise qu'il faut traduire par "jouet rembouré tricoté" qui consiste à fabriquer de petite peluche en laine en utilisant l'art du tricot et du crochet.

Enfin, un grafitti effectué au pochoir qui s'aide de la couleur du mur d'origine.

jeudi 4 août 2011

Double fanfics gagnantes

Il y a un peu plus d’un an, j’ai rejoint la communauté Marvel-fr du réseau social LiveJournal appelé plus singulièrement l’univers Marvel dans tous les sens. Deux raisons à cela, la première évidente pour la thèmatique Marvel et la seconde plus convaincante à mes yeux, certains membres ont en plus un penchant pour l’écriture de fanfictions. Comme moi dis donc ! Je me suis dit que ça pourrait m'aider à développer ma cession « Fanfiction Super-héros Promotion » et ça n’a pas loupé puisque le jour où l’un des membres listait ses fics sur l’univers Marvel, j’ai pu vous proposer la lecture de Meilleurs Ennemis un récit mettant en avant la relation entre Magnéto et Charles Xavier sur le fandom du film X-men 2.


Après un concept où une question (sur 30) était posée chaque semaine à la communauté qui finissait souvent par préféré(e) (super-héros, scénariste, run…) dans le but de justifier la publication d’un post, un festival de création sur le thème « rencontre inattendue » a été lancé. Le principe étant de mettre en scène selon le média de son choix (fanart, fanfiction, vidéo ou autes) la rencontre de personnages du Marvelverse qui n’ont pas l’habitude de se côtoyer, avec à la clé l’organisation d’un vote et l’annonce d’un gagnant. Ma participation avec « Entre le rouge et le mauve, l’Echo » n’ayant pas convaincu, je vous propose la lecture des deux fanfics gagnantes ex aequo de ce concours.

« Entretien d’embauche avec un vampire » de Soleil ambrien, l’auteur nous conte la rencontre entre les représentantes du club des damnés, soit Séléné et Emma Frost, et le comte Dracula en vue que ce dernier vienne grossir les rangs du groupe de super-vilains. Une fic enrichie d’une foule de clin d’œil en tout genre au genre vampirique (film, roman, manga…).

« Bad Kids » de Flo nelja, la rencontre entre les enfants Richards et le plus farfelue des anti-héros j’ai nommé Deadpool ! Après les skrulls, les Dark Avengers et les Migthy Avengers, Franklin et Valéria doivent faire face au dangereux mercenaire dans une confrontation où l’humour est à l’honneur.

Entretien d’embauche avec un vampire par Soleil ambrien (trouvée sur marvel-fr.livejournal.com)

Bad Kids par Flo nelja (trouvée sur marvel-fr.livejournal.com)


dimanche 31 juillet 2011

Marvel Minimates Série 1 : Daredevil Yellow & Elektra

Nouvelle aquisition de figurines Marvel Minimates, on découvre aujourd’hui une des premières séries et de cette très vaste collection et de celle consacrée au diable roug… euh jaune dans le cas présent. Toujours aussi difficile à dénicher en France, je commence a avoir une petite collection venant d’un peu partout dans le monde et oui seul mon premier achat vient de l’hexagone, le second d’Angleterre, le troisième du Canada et le dernier en date dont il est question aujourd’hui des Etats Unis.



Premier constat concernant un élément dont je ne parle pas d’habitude : l’emballage. En effet, il faut savoir que le carton plastique des premières séries ne s’ouvre pas sur une face de la boîte contrairement aux séries actuelles. Oh blasphème pour le collectionneur qui a l’habitude de conserver l’emballage de ses objets de collection intact. Il faut ici arracher l’emballage pour pouvoir y extirper les figurines. Pour ma part, pour minimiser les dégâts, j’ai choisi de découper un rectangle au cutter au dos de l’emballage, laissant ainsi la vitrine plastique indemne, pour pouvoir récupérer mes précieux biens.


Daredevil Yellow

Il faut l’avouer, ce Daredevil là est haut en couleur, avec du jaune, du noir et du rouge, ça nous change des costumes unis dont le héros aveugle nous habitue depuis longtemps. De plus, chaque détail est fidèlement représenté, les cercles rouges sur les gants et les bottes en sont un bel exemple. Il y a juste l’encre avec laquelle on a dessiné les détails de la ceinture qui est vraiment pâlotte. Il aurait été préférable d’utiliser une encre aussi noire que le maillot du héros. La figurine dispose de ses deux matraques jaunes et il est possible de lui retirer son masque. Niveau faciès c’est le même que celui de la série 4 (chauve, yeux blanc sans pupille) hormis une différence dans l'expression de la bouche et des sourcils plus proches des yeux pour la version jaune.


Elektra

Enfin une présence féminine au milieu de tous ces hormones mâles, et quelle meilleure « stroumpfette » que la célèbre ninja déchue grecque et mercenaire assassin pour s’imposer devant tant de Daredevils ! La Minimate tout de rouge vêtue, est plutôt jolie avec un visage des plus réussie avec des yeux et des lèvres très féminins. Il y aurait juste à redire sur le tracé approximatif des bandeaux sur les membres d’Elektra. Sinon, la figurine possède sa jupe, sa paire de saïs et un bandeau sur la tête qui ne fait qu’un avec sa longue chevelure qu’on peut retirer nous rappelant la jeune élève de Stick et des Chastes. Hélas, cet accessoire couvre-chef/perruque gêne la rotation de la tête. On remarquera également qu’il existe une variante de cette même série avec une Elektra habillée d'un même vêtement noir.

Et pour le fun de reproduire une scène d'anthologie :


Un lot de Marvel Minimates s’il est vrai loin d’être cohérant, -Matt a rencontré Elektra avant de devenir Daredevil et l’a retrouvé bien des épisodes après s’être débarrassé de son costume jaune- a le mérite d’être des plus rafraîchissant.