dimanche 16 octobre 2011

Marvel 1602 : Daredevil

Je viens de terminer la lecture du premier volume de la collection Marvel deluxe de 1602. Acheté en occasion, je le voulais dans ma bibliothèque pour deux raisons. La première la présence importante de Matt Murdock dans l’aventure et la seconde celle de Neil Gaiman au scénario. En effet, ayant lu quelques un de ses comics (les quatre tomes de Sandman publié par Delcourt et deux autres centrés sur Death) j’étais curieux de voir ce que ferait ce grand auteur de l’univers Marvel. Le résultat est à la fois surprenant et intelligent pourtant mon avis est mitigé. Rebuté particulièrement par l’ingrédient spatio-temporel de la saga dont j’avoue ne pas être un grand passionné du genre, bien au contraire. Je profite néanmoins de cette occasion pour vous dresser un portrait de la version de Daredevil de 1602.


Au XVIIème siècle, Matthew Murdock est un ménestrel aveugle, un personnage qui n’est pas sans rappeler un certain Assurancetourix puisque les bonnes gens ont plus tendance à lui donner une pièce pour qu’il se taise que pour ses talents de chanteur. Mais heureusement pour lui, tout ceci n’est qu’une couverture. En réalité, Matt est le meilleur agent de l’espion de la reine, Nicholas Fury. Malgré sa cécité, il possède d’autres capacités cachées comme acrobate sans peur à l’agilité impressionnante. Fury va ainsi lui confier une mission à haut risque : rejoindre et escorter un vieil homme qui est le gardien du trésor des templiers, trésor également convoité par les ennemis de la couronne. Pour mener à bien sa mission, Matt est associé à un autre agent, une dénommée Natasha. Il réside entre eux une relation « je t’aime moi non plus » assez distrayante.

Moralement, le joueur de luth est au top. Il sourit souvent et fait preuve d’une certaine classe comme dans sa période Gene Colan ou encore le début du run de Frank Miller. Il est aussi l’auteur de remarquables réparties, tantôt percutantes tantôt pleines d’humour, ce qui rend cette incarnation du personnage très sympathique.

Pour ce qui est de l’apparence physique, ici exit le costume de diable. Il n’y a pas de Daredevil, seulement Matthew Murdock. Il porte un bandeau rouge sur les yeux et un gilet de la même couleur en guise de rappel. Roux, il a cependant les cheveux mi-longs et un bouc soit une allure plus décontractée que celle d’un avocat par exemple.

Lorsque Nat lui demande s’il a toujours été aveugle, une page suffit à nous conter ses origines. Petit et aventureux, il pénétra dans une grotte où une étrange substance verte coulait des parois. C’est donc cette espèce de kryptonite liquide qui est la cause de son handicap et qui remplace l’isotope radioactif classique. En revanche, une seule allusion concerne ses sens hyper-développés même si on constate bien que notre joyeux luron se passe de la vue sans trop de difficulté.

1602 : une insertion du Marvelverse au temps de la Renaissance plutôt bonne (même si on se serait bien passé du côté spatio-temporel casse-tête et surexploité dans nos comics) où un pauvre musicien aveugle réussi tout de même à tirer son épingle du jeu.

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