Ce premier récit s’intéresse aux origines de Daredevil et en particulier à ceux de son nom de code. A la base, Matt doit son surnom de casse-cou dès sa jeunesse à des gosses qui se moquaient de lui. A ma connaissance étrangement jamais l’un d’eux ne s’est manifesté dans sa vie d'adulte pourtant si quelqu’un pouvait faire le rapprochement entre les deux vies de Murdock ce sont bien eux et cela bien avant Ben Urich et le run de Bendis, découvrez ici Kevin Barkley, Barkley est un clin d’œil à « Wihout Fear » (Miller / Romita Jr) le chef de bande des sales mômes qui en ont fait baver à notre héros :
Il vit dans un monde de ténèbres empli de bruit, d’odeurs, de sensations que nul autre ne peut percevoir. S’il est aveugle, Matthew Murdock est aussi doté de sens plus développés que la normale et d’un radar qui lui signale tout obstacle. Porté par une passion dévorante pour la justice, il hante les rues de New York la nuit sous le costume rouge de l’ennemi du mal. Stan Lee présente : Daredevil, l’homme sans peur.
Je m’appelle Kevin Barkley, je vis dans la rue depuis… maintenant de très longues années… oui ma maison c’est ici, dans les rues sales et dangereuses de Hell’s Kitchen. Les personnes comme moi… les sdf, vous diront que ce n’est pas l’endroit idéal pour faire ce qu’on fait et ils ont raison seulement moi, je suis attaché à ce quartier et je n’ai jamais pu quitter ces lieux bien longtemps à cause de cet homme… ce diable de Daredevil !
Vous savez, j’ai toujours vécu à Hell’s Kitchen depuis ma plus tendre enfance. Petit, j’étais une teigne, un de ceux qui étaient craint par ses camarades de classe. Le mauvais élément qui trouvait toujours une bêtise à faire ou une demi-portion à corriger comme… Matt Murdock…
Ah Murdock ! Je lui en ai fait voir de toutes les couleurs à ce pauvre Matthew… même quand son père, pourtant une ancienne gloire de la boxe, lui interdisait de se battre, je profitais de la situation pour le provoquer et lui en mettre plein la gueule. Pour tout vous dire, c’est moi qui lui ai donné son surnom : « le casse-cou » autrement dit Daredevil !! Parfaitement, j’ai donné son nom à un célèbre super-héros et je ne touche pas un rond sur les droits d’auteur !
Faut dire aussi que Murdock et moi, on s’est perdu de vue après son accident et le meurtre de son père. Même une brute épaisse comme moi ne pouvait prendre plaisir à s’en prendre à un pauvre gosse orphelin qui plus est aveugle. C’est bizarre la vie… de nous deux, c’était lui qui avait le plus de chance de finir à ma place mais malgré les épreuves de la vie qui semblaient s’acharner sur lui, il a décroché son diplôme de droit comme s’il lui fallut d’un claquement de doigt pour y parvenir.
Il vit dans un monde de ténèbres empli de bruit, d’odeurs, de sensations que nul autre ne peut percevoir. S’il est aveugle, Matthew Murdock est aussi doté de sens plus développés que la normale et d’un radar qui lui signale tout obstacle. Porté par une passion dévorante pour la justice, il hante les rues de New York la nuit sous le costume rouge de l’ennemi du mal. Stan Lee présente : Daredevil, l’homme sans peur.
Je m’appelle Kevin Barkley, je vis dans la rue depuis… maintenant de très longues années… oui ma maison c’est ici, dans les rues sales et dangereuses de Hell’s Kitchen. Les personnes comme moi… les sdf, vous diront que ce n’est pas l’endroit idéal pour faire ce qu’on fait et ils ont raison seulement moi, je suis attaché à ce quartier et je n’ai jamais pu quitter ces lieux bien longtemps à cause de cet homme… ce diable de Daredevil !
Vous savez, j’ai toujours vécu à Hell’s Kitchen depuis ma plus tendre enfance. Petit, j’étais une teigne, un de ceux qui étaient craint par ses camarades de classe. Le mauvais élément qui trouvait toujours une bêtise à faire ou une demi-portion à corriger comme… Matt Murdock…
Ah Murdock ! Je lui en ai fait voir de toutes les couleurs à ce pauvre Matthew… même quand son père, pourtant une ancienne gloire de la boxe, lui interdisait de se battre, je profitais de la situation pour le provoquer et lui en mettre plein la gueule. Pour tout vous dire, c’est moi qui lui ai donné son surnom : « le casse-cou » autrement dit Daredevil !! Parfaitement, j’ai donné son nom à un célèbre super-héros et je ne touche pas un rond sur les droits d’auteur !
Faut dire aussi que Murdock et moi, on s’est perdu de vue après son accident et le meurtre de son père. Même une brute épaisse comme moi ne pouvait prendre plaisir à s’en prendre à un pauvre gosse orphelin qui plus est aveugle. C’est bizarre la vie… de nous deux, c’était lui qui avait le plus de chance de finir à ma place mais malgré les épreuves de la vie qui semblaient s’acharner sur lui, il a décroché son diplôme de droit comme s’il lui fallut d’un claquement de doigt pour y parvenir.
Et moi pendant ce temps ? J’arrêtais mes études pour aider mon paternel dans sa société de nettoyage industriel. Ticket gagnant à priori puisque à sa mort, j’ai hérité de l’affaire familiale mais malheureusement je n’étais pas au bout de mes peines, ma carrière de patron n’a pas fait long feu. Les taxes que me prélevait le Caïd sur mes maigres recettes et ses petits services qu’il me demandait, qui consistaient à faire disparaître quelques empruntes et flaques de sang par-ci par-là, m’ont attirés de gros problèmes. En effet, les fréquentes visites des flics dans mes locaux ont pour ainsi dire fait fuire les clients et mes employés. Bilan : il m’a fallu moins de six mois pour tout perdre et me retrouver à la rue…
Le plus tordant dans tout ça, c’est que j’aurais pu me sortir de là à tous moments, il m’aurait suffit de balancer Murdock à ses ennemis et Dieu sait qu’ils sont légions, ou aux journalistes. Oui j’aurais pu aller voir je sais pas moi, le Caïd ou bien Ben Urich par exemple, j’imagine même pas les têtes qu’ils auraient tirés si je leur avais révélé ce que je savais depuis toujours… et la finalité heureuse dans cette affaire, c’est que j’aurais été riche, assez pour repartir à zéro. Mais un autre m’a devancé, un autre a craché le morceau et ce secret que je m’efforçais de garder faisait du jour au lendemain, les gros titres du Daily Globe. Cependant je sais désormais que je n’aurais pas été capable de faire ça à Murdock, hormis que la parole de personnes comme moi souffre d’une faible crédibilité, je me sens lié à Matt. De l’avoir fréquenté dans ma jeunesse, d’avoir certainement contribué à l’endurcir mais surtout de lui avoir donné ce surnom, aujourd’hui aussi connu que crains, j’ai beau réfléchir mais non, je n’ai jamais rien fait d’aussi important et de bien dans ma vie. C’est ce qui m’aide à tenir le coup dans la misère où je suis et je n’aurais jamais pu détruire ce que je me suis convaincu d’avoir en partie construit. Daredevil m’a rendu un peu de fierté, cette fierté qui m’échappe un peu plus chaque minute que je tends la main…
To be continued...
Je connais un peu le perso via quelques comics mais surtout par le film (pas taper !). Je trouve ce point de vue très intéressant : La filiation des deux personnages, et le recul du narrateur sur son existence et celle de Matt.
RépondreSupprimerIl me semble juste qu'il y a une erreur de formulation dans cette phrase :
"il a décroché son diplôme de droit comme s’il lui fallut d’un claquement de doigt pour y parvenir."
Greg Armatory - d'Art & d'Amour