jeudi 1 juillet 2010

Foggy Nelson Chez les tortues ninja - Episode 1

En lisant la fanfiction parodique « les chevaliers de Jésus » sur le blog de Léo sur le fandom Saint Seya, j’ai aussi eu envie de m’essayer à une histoire beaucoup plus légère que d’habitude pour ne pas dire délirante. Voilà comment est née la saga « Foggy Nelson chez les tortues ninja », crossover dont le titre explicite révèle les deux univers qui vont se rencontrer. Pourquoi les TMNT vous me direz-vous ? Il faut savoir qu’à la base la série voulait parodier le passage de Frank Miller sur Daredevil et son titre Ronin. Vous saurez donc apprécier le clin d'oeil ;)



Foggy l’hurlub’élu


Résumé des épisodes précédents que j’avais trop la flemme d’écrire (ah bin bravo ça commence bien !) :
Krang et Shredder ont trouvé le moyen de quitter la dimension X à bord du Technodrome et de rejoindre la dimension de la Terre. La grande armée de Krang et le Clan des Foot de Shredder s’apprêtent donc à envahir New-York, première étape de leur projet d’invasion planétaire. Face à cette terrible nouvelle, les tortues ninja sont impuissantes, leur seul espoir et de retrouver l’élu qui d’après Maître Splinter est le salut de l’humanité et de la « mutanteté » !

Dans une terre parallèle appelée « le-à-peu-près-Marvelcomics-616-et-des-poussières » (et encore ça c’est juste le diminutif du nom) et plus précisément, dans les bureaux des célèbres avocats et associés « Nelson & Murdock & Blake & Mortimer & Co ». Cette nuit, deux vieux amis et collègues y travaillent tard.

« - Zut, zut, zut et zut !
- Qu’est-ce qu’il y a Foggy ?
- Il y a que j’en ai ma claque Matt ! Becky et toi vous gagnez toutes vos affaires, toi tu es aveugle et elle, elle est cloîtrée dans un fauteuil roulant. Grâce à vos handicaps, vous gagnez la sympathie des jurés et pour vous bingo, le tour est joué. Hier encore, j’ai réussi à perdre l’affaire « Fans de Spider-man vs Quesada » je suis trop nul, moi aussi il me faut devenir T.H et toucher l’Aide à l’Adulte Handicapé ! (non déductible des impôts)
- Je vois, laisse-moi réfléchir hmm bon comme on est de vieux amis, je peux te trancher soigneusement la langue si tu veux, propose gentiment Matt.
- Et comment fait un muet pour plaider au tribunal hein ?
- Ah oui c’est vrai, bin sinon je peux toujours t’amputer un bras et faire de toi un manchot.
- Super ! Je mets ma main à couper que ça va marcher ! Ok vas-y dit de bon cœur Nelson.

Matt se saisit alors d’un katana de décoration accroché au mur tandis que Foggy serrait un garrot autour de son bras gauche qu’il posa sur la table.

- Tu es prêt ? demanda Matt à son meilleur ami.
- C’est quand tu veux répliqua l’avocat joufflu.
Mais soudain Matt ne se sentit pas bien, une douleur atroce au ventre le tiraillait. Il sortit alors de la pièce en articulant difficilement quelques mots face caméra « Ne zappez pas, la suite après une petite page de pub ». Ce que ne voulait surtout pas admettre notre homme sans peur, c’est qu’il avait ce qu’on appelle grossièrement « la chiasse » ! Arrivé aux toilettes, il mit rapidement des boules Quies sur les oreilles et une grosse pince à linge rouge sur le nez avant de baisser son pantalon et de se livrer à un véritable concert de trompette.

Pendant ce temps, Franklin s’impatientait quand tout à coup une lumière vive apparut au milieu de la pièce laissant notre homme abasourdit. Cette lumière forma bientôt un cercle vertical où en sortirent quatre étranges créatures.


« - Kowabunga ! S’exclamèrent en chœur les nouveaux venus.
- Que… qui êtes-vous ? Demanda l’avocat inquiet.
- Les livreurs de pizza, plaisanta l’une des tortues mutantes.
- Ne te disperse pas Raphael, la mission avant tout, reprit celui qui semblait être le leader du groupe.

Au même moment, Matt Murdock tira la chasse d’eau, vida un spray entier de Oust avant d’enlever ses boules Quies et sa pince à linge, c’est là qu’il se rendit compte qu’il se passait quelque chose de bizarre dans la pièce où il avait laissé son ami.
Dans la pièce en question, les tortues humanoïdes réussirent à enfermer Foggy dans un sac poubelle et le ruèrent de coup pour qu’il cesse de se débattre. Puis, ils gagnèrent le portail inter-dimensionnel et disparurent sans laisser de trace.

Matt ouvrit la porte violemment, le nez rouge encore aplati et une main retenant son pantalon qui lui tombait sur les genoux. Son collègue n’était plus là mais sans avoir eu le temps de pleurer sa disparition, il dû recourir très vite au cabinet de toilette.

Douze heures plus tôt

Ce matin Maître Splinter tentait du mieux que possible de délivrer son enseignement à des élèves bien dissipés. En effet, les tortues ninja n’écoutaient pas leur sensei, trop occupées à discuter entre elles du film d’action d’hier soir ou de la nouvelle pizzeria qui fait fureur en ville.
Le professeur désespéré eu soudainement une idée lumineuse en repensant à un film traitant de ses lacunes d’autorité : Esprits rebelles !
Dans l’indifférence générale, le rat mutant s’absenta une minute avant de réapparaître avec sous le bras, un carton renfermant une délicieuse Margherita partagée en quatre parts égales gagnant ainsi miraculeusement l’attention de ses disciples.
« - La première part pour celui qui me cite la prophétie de l’élu.
- Lorsque l’armée du Mal, ouvrira les portes de notre dimension
Lorsque le Chaos sera total, et l’Espoir en voie d’extinction
Quatre Courageux Guerriers, devront ramener l’Elu
D’un Monde Inconnu, sauveur aux sens décuplés
Il délivrera notre Univers, Enfant prodige de Frank… euh Ribéry ? Récita presque sans faute l’un des mutants.
- Miller pas Ribéry voyons Leonardo tu sous-estime notre beauté ! Intervena Maître Splinter tout en jetant la part de pizza à son élève favori, et qui sont ces courageux guerriers ? poursuivit-il.
- Nous, nous, nous s’empressa de répondre Michelangelo.
- Exact, tiens pour toi et qui peux me dire comment vous allez retrouver l’élu pour une autre part ?
- Grâce à ma machine à voyager dans les mondes parallèles et mon détecteur d’élu-à-destinée-de-sauveur-de-monde que j’ai fabriqué avec des pièces de notre réfrigérateur et de notre fourgon d’intervention rétorqua spontanément Donatello
- Pfff soupira ses frères d’armes.
- Parfait, attrape. Bravo vous êtes enfin prêts les enfants, en route et bonne chance ! »
Raphael, vexé de ne pas avoir eu sa part du gâteau ou de pizza si vous préférez se rebella et coupa la parole à son sensei.
« Et moi alors ? Il vous reste une dernière part, posez moi une question j’ai la dalle aussi ! »
Pour ne pas léser le jaloux, Maître Splinter daigna poser une petite devinette à la tortue affamée. Le rat paternel sortit une perruque et une fausse barbe assorties de couleurs blanches aux nuances grisâtes et d’une longueur significative, un déguisement de Père Fouras quoi. Il les porta avec une fierté démesurée et lança son speech :
« Écoute attentivement petit scarabée, je ne le répéterai pas deux fois voici l’énigme :
Il est le point de départ, sans mener nulle part.
Terreur de l’écolier, surtout s’il est pointé. »
Raphael très peu sûr de lui regarda ses camarades dans l’espoir que l’un d’eux lui souffle la réponse en vain, ses frères regardaient le sol, honteux de n’avoir aucune idée sur la question. Il tenta alors le tout pour le tout. Il alla chercher un dictionnaire et énuméra un à un, page par page tous les mots qui y figuraient. Maître Splinter hocha longtemps la tête jusqu’à se choper un méchant torticolis, avant que son cancre d’élève ne tomba enfin sur le mot « zéro ». Quand enfin, il eu sa part de pizza, celle-ci était toute cramoisie mais ça ne le dérangea pas le moins du monde. Il l’avala d’une traite.
C’est ainsi qu’ils purent par la suite, emmener dans leur dimension celui qu’ils pensaient être l’élu de la légende.

Le présent.

Le corps inconscient de Foggy gisait au milieu des égouts dans un endroit qui servait de salon à d’étranges squatteurs :
« - C’est lui l’élu ? S’interrogea Leonardo peu convaincu.
- Je pense que oui rétorqua Donatello.
- Vu sa corpulence, il doit aussi aimer les pizza s’amusa Raphael en lui tâtant le ventre de l’index.
- Bon, assez ! Réveillez le qu’on en ait le cœur net s’agaça Maître Splinter. »
Michelangelo prit alors un mégaphone et s’écria brutalement près de l’oreille du malheureux innocent :
« Tortues Ninja, de très tôt à pas d’heure,
Les héros qui te cassent les… »
Et les trois autres compères complétant à tue-tête « Bonbons !! »
Le résultat fut radical. Foggy se réveilla en hurlant, il hurla une seconde fois en réalisant qu’il se trouvait dans un lieu mal éclairé, malodorant et aussi dégoutant et une dernière fois en apercevant l’aspect monstrueux de ses kidnappeurs et une autre fois encore pour s’assurer que c’était bien de lui que provenait ses sons aussi aigus et assourdissants. Il hurla une ultime fois quand il en eu la certitude.

« - S’il vous plaît, les « bouffons verts » ne me bouffez pas ! supplia l’avocat apeuré.
- On ne va pas te manger mec… le rassura la créature armée de saï.
- Ouf gloussa nerveusement Foggy.
- Vendredi c’est poisson, c’est seulement samedi la chaire humaine ria-t-elle.
Immédiatement Maître Splinter envoya un coup de bâton sur la tête de son disciple dont la blague était malvenue puis il expliqua en détail au prétendu élu la situation critique dans laquelle leur monde était plongé et la destinée que la prophétie lui réservait. Foggy fasciné l’écoutait attentivement, il se disait que ce serait génial s’il pouvait devenir un super-héros et collectionner les conquêtes tout comme Matt. Il s’imaginait déjà flirter main dans la main avec Madame Web… euh oui bon, nous ne sommes pas là pour polémiquer sur les fantasmes du jeune homme. Bref, il prit soudainement confiance en lui et clama :

« Ok ça me botte ! Alors les tafioles en carapace, c’est quand qu’on nique la gueule aux cons ?! »


To be continued…

4 commentaires:

  1. Quand tu m'as annoncé le titre de ta fan fiction, je n'étais pas certain que tu étais honnête.

    Et je dois dire que je le résultat est très différent de ce que tu écris d'habitude. J'ajoute que j'étais plié en 2 du début à la fin. C'est bourré de références en tout cas, inscrit dans l'actualité des comics, et surtout, on retrouve l'ambiance de chacun des deux titres. Je crois que mon passage préféré est celui des cris. C'est bien que tu n'aies pas eu peur de faire dans le trash.

    En tout cas, c'est certainement un de tes écrits que j'ai préféré, et j'espère que l'ensemble va continuer encore quelques épisodes, parce que tu démarres en beauté!

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  2. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  3. Merci beaucoup cher Léo je ne m'attendais pas à d'aussi nombreux compliments, faut dire qu'on ne sait pas trop si ce qu'on écrit est vraiment drôle, ça fait plaisir d'avoir une confirmation et ça m'encourage à continuer dans ma lancée :)

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  4. J'espère bien car je suis impatient de lire la suite.

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