« Pourquoi à chaque fois que je sors de chez moi c’est pour me battre avec une femme ? » Une question que se pose à juste titre Matt Murdock dans l’un des premiers arc de Brian Bendis sur le héros. Une formule toujours d’actualité car dans l’affrontement qui fait rage entre les vengeurs et les X-men, DD se coltine Psylocke, la plus ninja des mutants qui plus est. Car oui, on peut aisément comparer Betsy Braddock à une Elektra en puissance aux habits pourpres.
En effet, Psylocke a fait partie de la main, la secte japonaise l’ayant manipulé, lavé le cerveau allant jusqu’à lui donner une nouvelle apparence physique pour faire d’elle son assassin attitré « Lady Mandarin ». Une expérience similaire au Shadowland de Daredevil.
Tous deux se défendent donc niveau combat au corps à corps, l’un armé de matraques et l’autre de katanas mais ça ne s’arrête pas là. Leur second atout vient de leur superpouvoir, des superpouvoirs qui leur permettent d'anticiper les attaques de leur adversaire. DD a ses sens hyper développés et Psylocke est télépathe. On pourrait croire que la mutante a l’avantage sur ce point mais c’est moins évident que ça puisse paraître. Et c’est ce qui rend intéressant ce combat plaisamment équilibré. Aussi bien écrit que bien illustré, il confronte deux adversaires qui ne se connaissent pas mais qui se ressemblent tant.
Il est vrai que ses courts affrontements n’apportent pas grand chose au crossover en lui-même mais j’ai beaucoup aimé la lecture de cette revue surtout que, sans ne rien révéler sur l’issu des duels, Daredevil est le vengeur qui s’en sort le mieux.
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