dimanche 23 octobre 2011

La rubrique de Turk #9

Grand retour de la rubrique star des contes de Hell’s Kitchen avec un Turk qui se donne des faux airs de Martin Luther King, le tout saupoudré d'allusions à l’univers de l’excellentissime Old Man Logan.


I have a dream.

"Ce matin, j’ai fais un rêve mes amis truands, un rêve qui m’a donné de l’espoir pour l’avenir. J’ai rêvé que tous ensemble nous nous étions unis, que nous avions vaincus tous ces ploucs en collant qui nous harcèlent depuis toujours ! J’ai rêvé qu’ils nous baisaient les pieds et qu’ils nous suppliaient de les épargner… en vain. Oui mes amis, nous avions finalement gagné et l’Amérique était à nous. Nous nous partagions le nouveau monde et le fantasme du rêve américain était à devenu pour nous une réalité !

J’ai rêvé que je devenais le nouveau Caïd et que je contrôlais une vaste partie de ce beau pays. J’étais jeune, fort et crains de tous. Je sacrifiais mes pires ennemis à des dinosaures assoiffés de sang et le peuple m’idolâtrait. Daredevil et le Punisher ont hurlé, quelle douce musique à mes oreilles…


...et c’est à ce moment précis que le rêve a viré au cauchemar.

Je me suis réveillé le front en sueur et les draps mouillés. Sans compter la lame d'un gros couteau contre mon cou qui menaçait de me la trancher !

Donc si je peux vous donner un conseil mes camarades hors-la-loi méfiez-vous sérieusement de Daredevil… et des bonnes femmes !"

mercredi 19 octobre 2011

Psychanalyse du super-héros : des séances aussi courtes qu’onéreuses !

J’ai l’habitude d’être très sélectif dans mes choix d’achats de comics et autres livres. Je lis les critiques du bouquin, je le feuillète en rayon mais parfois on a beau faire on n’est pas gagnant à tous les coups.

C’est le cas du livre Psychanalyse du super-héros de Wandrill (scénario) et Reuno (dessin) des éditions Vraoum !. Je suis tombé sur quelques illustrations sur le net et ça a suffit à m’appâter. Datant de 2009, il est déjà introuvable en librairie et résultat, j’ai dû le commander. Et j’ai eu comme une petite déception lorsque j’ai eu le dit livre en main.

D’abord le bouquin est aussi petit qu’épais. Un livre de poche qui compte seulement 16 pages. M’appuyant sur le titre, je pensais que ces dessins servaient d’illu à des articles plus approfondis sur la psychanalyse de nos super-héros préférés mais non, ces petites confidences humoristiques faites allongé sur un divan sont en tout et pour tout le seul contenu du bouquin.

Pour la modique somme de 5 euros, je trouve cela un peu léger. Surtout lorsque l’on est accoutumé aux revues Marvel moins chères et beaucoup plus garnies en consistance. En fait, il s’agit là d’une réédition car une première version en N&B avec des dessins plus laids, était déjà sortie auparavant. (voir ci-dessous le comparatif de dessins des deux éditions)


On a donc ici droit à l’intervention de dix sept super-héros et vilains confondus rebaptisés pour l'occasion (Loup Werine, Pierre Parker, Capitaine Amérique etc...). Du coup par manque de place, à deux reprises deux patients se partagent une planche, ah ah ah (vous inquiétez pas doc c’est nerveux !)

Apparemment l'auteur est plus calé en personnges de l’univers Marvel que de ceux de l'univers DC comics puisque seulement deux héros DC apparaissent dans ce recueil, enfin non pardon trois si on compte la couverture ! Toutes les interventions ne font pas mouche, notamment celle de Spider-man n’est pas terrible quand certaines vous tirera néanmoins un petit sourire en coin.

Pour ceux à qui ce genre de titre à tout de même des chances de plaire, il existe d’autres thèmes de psychanalyse qu’exerce ce Dr Charles Latant (ce n’est pas son nom mais ça lui va bien je trouve !) comme La psychanalyse du Héros de Manga (des années 80), La psychanalyse des Miquets et bien d’autres encore.

Lu en moins d’une minute chrono et n’aimant pas le gaspillage, ce petit bout de papier me sert maintenant de garde page.

dimanche 16 octobre 2011

Marvel 1602 : Daredevil

Je viens de terminer la lecture du premier volume de la collection Marvel deluxe de 1602. Acheté en occasion, je le voulais dans ma bibliothèque pour deux raisons. La première la présence importante de Matt Murdock dans l’aventure et la seconde celle de Neil Gaiman au scénario. En effet, ayant lu quelques un de ses comics (les quatre tomes de Sandman publié par Delcourt et deux autres centrés sur Death) j’étais curieux de voir ce que ferait ce grand auteur de l’univers Marvel. Le résultat est à la fois surprenant et intelligent pourtant mon avis est mitigé. Rebuté particulièrement par l’ingrédient spatio-temporel de la saga dont j’avoue ne pas être un grand passionné du genre, bien au contraire. Je profite néanmoins de cette occasion pour vous dresser un portrait de la version de Daredevil de 1602.


Au XVIIème siècle, Matthew Murdock est un ménestrel aveugle, un personnage qui n’est pas sans rappeler un certain Assurancetourix puisque les bonnes gens ont plus tendance à lui donner une pièce pour qu’il se taise que pour ses talents de chanteur. Mais heureusement pour lui, tout ceci n’est qu’une couverture. En réalité, Matt est le meilleur agent de l’espion de la reine, Nicholas Fury. Malgré sa cécité, il possède d’autres capacités cachées comme acrobate sans peur à l’agilité impressionnante. Fury va ainsi lui confier une mission à haut risque : rejoindre et escorter un vieil homme qui est le gardien du trésor des templiers, trésor également convoité par les ennemis de la couronne. Pour mener à bien sa mission, Matt est associé à un autre agent, une dénommée Natasha. Il réside entre eux une relation « je t’aime moi non plus » assez distrayante.

Moralement, le joueur de luth est au top. Il sourit souvent et fait preuve d’une certaine classe comme dans sa période Gene Colan ou encore le début du run de Frank Miller. Il est aussi l’auteur de remarquables réparties, tantôt percutantes tantôt pleines d’humour, ce qui rend cette incarnation du personnage très sympathique.

Pour ce qui est de l’apparence physique, ici exit le costume de diable. Il n’y a pas de Daredevil, seulement Matthew Murdock. Il porte un bandeau rouge sur les yeux et un gilet de la même couleur en guise de rappel. Roux, il a cependant les cheveux mi-longs et un bouc soit une allure plus décontractée que celle d’un avocat par exemple.

Lorsque Nat lui demande s’il a toujours été aveugle, une page suffit à nous conter ses origines. Petit et aventureux, il pénétra dans une grotte où une étrange substance verte coulait des parois. C’est donc cette espèce de kryptonite liquide qui est la cause de son handicap et qui remplace l’isotope radioactif classique. En revanche, une seule allusion concerne ses sens hyper-développés même si on constate bien que notre joyeux luron se passe de la vue sans trop de difficulté.

1602 : une insertion du Marvelverse au temps de la Renaissance plutôt bonne (même si on se serait bien passé du côté spatio-temporel casse-tête et surexploité dans nos comics) où un pauvre musicien aveugle réussi tout de même à tirer son épingle du jeu.

dimanche 9 octobre 2011

Mon Daredevil en Fimo

Une des principales passions de ma femme est la création de bijoux à base de pâte polymère (Fimo). Ainsi vendredi dernier, à l’occasion de mon anniversaire, j’ai eu la grande surprise de me voir offrir une figurine de Daredevil (et son toit d’immeuble) conçue par mon épouse.

Ayant un fossé entre l’art de fabriquer des bijoux et celui de sculpter une figurine, il est vrai que cette dernière est loin d’être parfaite mais je dois avouer que ce cadeau m’a grandement touché et que j’aime beaucoup cette version du diable rouge, défauts compris ! C’est donc avec énormément de plaisir que je vous fais partager quelques images de cette pièce unique.

Inspirée de plusieurs statuettes officielles du marché notemment du Buste Daredevil Movie, ce qui explique le petit logo DD en haut à droite du torse et la couture en V sur le dos, le héros adopte une posture fidèle à l'esprit du personnage.
On notera quelques détails amusants qu'on ne blâmera pas, premier essai oblige, tels une main à six doigts ou une botte qui taille au moins du 56 !

Une charmante attention qui a fait mouche et dont la valeur restera à jamais sentimentale.

vendredi 7 octobre 2011

DD VS PFQL #3

La rubrique Daredevil contre Plus Fort Que Lui revient une nouvelle fois. Aujourd’hui nous nous intéressons à une histoire post Born Again. En effet, l’aventure en question est le théâtre d’une confrontation entre notre diable rouge et Klaw, le maître du son. Un combat adéquat à cette rubrique puisque l’adversaire du jour est beaucoup plus coutumier aux grandes sagas cosmiques qu’aux faits divers urbains de Hell’s Kitchen.
Pour la petite histoire lorsque le titre « Seconde chance » est paru dans les années 90 dans la revue Daredevil version intégrale de Semic, ce numéro 237 a été tardivement publié après le numéro 259 au beau milieu du run d’Ann Nocenti et John Romita Jr.


Seconde chance

Context !

(John Harkness / Louis Williams / Al Williamson, Dan Bulanadi)

Daredevil (vol. 1) 237

Décembre 1986




Si aujourd'hui deux adversaires de gabarit plus ou moins égal s’affrontent, l’un possède quand même des pouvoirs beaucoup plus impressionnants que l’autre. Un combat qui contrairement aux précédents se déroulera à un seul round.

Résumé

Après les douloureux événements de Born Again, on fait le bilan sur la vie de Matt Murdock. Toujours radié du barreau, Matt occupe un emploi d’apprenti-cuisinier (drôle de reconversion) et vit avec Karen Page dans un modeste appartement de Hell’s Kitchen.
Lorsque Natasha Romanov lui propose de participer à ses côtés à une campagne anti-drogue qui consiste à se soumettre à un test de dépistage comme le font les sportifs de haut niveau, DD refuse considérant cette idée comme une entrave à la vie privée. On en vient ainsi à parler de Karen qui est apparemment totalement guérie de son passée de junkie.


Plus tard, c’est alors que le couple est sur le chemin du retour après avoir mangé dehors que Matt capte une fréquence étrange et demande à sa compagne de fuir. Et c’est le fruit du plus grand des hasards qui fait que notre héros tombe nez à nez avec Klaw. Klaw qui cherche un adversaire à sa porté pour se refaire après être tombé bien bas après le grand event des guerres secrètes.

Round 1

Matt a le temps de se vêtir de son costume dans une sombre ruelle avant de faire face au super-vilain. DD peut compter sur son agilité pour esquiver les rafales du convertisseur de son de Klaw. Les premières attaques du diable rouge par contre ne sont pas très efficaces. Un lancé de baton qui laisse son adversaire de marbre et une offensive stoppée par un bouclier sonique. Daredevil met alors les voiles tout en acrobatie et espère attirer Klaw dans un endroit moins étroit où il y a de l’écho. Mais le maître du son ne rend pas la chose aisée et emploie toute l’étendue de son pouvoir : il envoie au héros une panthère constituée d’énergie sonique et se téléporte (en se transformant lui-même en cette même énergie) pour rattraper le fuyard.


Klaw dénigre ouvertement son adversaire, il l’a choisi pour être sûr de gagner. Il le qualifie même de menu fretin et ça DD l’apprécie moyennement. Blessé dans son amour propre, l’homme sans peur porte des coups, esquive les attaques avec succès jusqu’à accéder à un magasin hifi audio vidéo. Il se saisit d’un générateur afin de brouiller la fréquence dont se sert le vilain, fréquence dont au passage seul un individu doté d’une ouïe hyper-développée pouvait entendre. Une ruse qui met le maître du son KO sans que celui-ci comprenne ce qui lui arrive. Une victoire méritée tant Daredevil a fait preuve d’ingéniosité et Klaw ayant été ici trop sûr de lui.


Résultat final
Daredevil 1 - 0 Klaw

Un combat certes court mais qui fait le tour des possibilités des pouvoirs de Klaw et prouve qu’il ne faut jamais sous-estimer un homme sans peur. De plus, on a droit à une conclusion intéressante sur l’origine du nom de DD.

Enfin, il semblerait qu’une revanche a d’or et déjà été orchestré à l’en croire l’une des premières covers des nouvelles aventures de DD par Mark Waid, Paolo Rivera et Marcos Martin. Oui, on y sera !