jeudi 29 juillet 2010

Foggy Nelson chez les tortues ninja - Episode 2

Suite de l’incongru crossover qui nous propose une rencontre arrangée entre Foggy Nelson et les tortues ninja. Et bien justement, il est temps pour les deux camps de faire plus ample connaissance. Un épisode où les jeux de mots sont à la fêtes.
Bienvenue chez les cht’arbés

Après que Maître Splinter ait convaincu Foggy Nelson de leur venir en aide face à la menace que représente l’armée de Krang pour leur monde, il pria ses élèves de se présenter comme il se doit à l’élu. Ses élèves s’exécutèrent en ayant à cœur de faire à leur hôte, une démonstration de leur technique de combat propre à chacun d’eux :
« - Salut, je suis Leonardo, ma couleur est le bleu. Je suis le leader des tortues ninja et je manie le katana aya !
- Yo, moi c’est Michelangelo, je porte le orange, j’adore me goinfrer et j’ai un nunchaku !
- Hello, je m’appelle Donatello, tout vêtu de violet, je suis le « MacGyver » de la bande et à mes heures perdues, j’aplatis mes adversaires à coup de bô !
- Pour finir, je suis Raphael, sarcastique à souhait, j’ai un penchant pour le rouge et les saï !
- Salut les gars, enchanté, moi c’est Foggy Nelson, avocat. Je suis féru de modélisme avec une préférence marquée pour les maquettes en allumettes et je collectionne aussi les timbres avec des petits chatons dessus ! »
A ses mots avares en révélation sur la puissance de l’élu, Maître Splinter expliqua à l’intéressé que ce serait un immense privilège pour ses disciples de se mesurer à celui qu’ils considéraient tous comme leur messie. Les choses présentées ainsi, Foggy ne put refuser à son grand regret.

Lors du combat qui s’ensuivit qui dura moins d’une minute dans lequel les tortues ninja se donnèrent à 200%, notre malheureux héros perdit 3 dents, un gros orteil et l’usage temporaire de toute la partie droite de son corps.

Le sage rat mutant en kimono ne voulut pas y croire. Il ne pouvait se résoudre de se dire que ses enfants s’étaient trompés de personne et que tout était dorénavant sans espoir. Il alla voir Foggy alité, toute la partie droite de son corps plâtré, un cache-œil sur le visage, agonisant après la raclée monumentale qu’il venait de se prendre. Il apporta au convalescent une tasse de thé fumante dont le liquide était d’une couleur rosâtre peu commune.

« - Oh merci Maître, de la tisane que c’est gentil de votre part.
- Ce n’est pas de la tisane jeune homme, c’est du mutagen.
- Du quoi ?
- Une substance chimique qui a fait de moi ainsi que de mes élèves, ce que nous sommes. J’ai pu récupérer et conserver ce qui se trouve dans ce récipient. Un contact avec ce liquide suffirait à te transformer en mutant. Je te donne tout ce que j’ai, je suis certain que ça pourrait t’aider à accomplir ta destinée.
- Oh là, doucement le poilu, comment ça marche votre potion magique ?
- C’est écrit sur la notice, je te la lis :
« Les propriétés de ce mutagène est la transformation de tout être vivant en mutant, dont le corps provient de l'ADN des derniers êtres vivants avec lesquels le dit sujet a été en contact. »
Ainsi, les tortues, qui avaient été en contact avec moi, devinrent des tortues avec des caractéristiques et une taille humanoïdes. Quant à moi, qui vivais au milieu des rats depuis longtemps, mais ça c’est une autre histoire, et je devins un rat humanoïde.
- Ah non pas ça !!! Enlevez moi ça tout de suite de sous mon nez, j’ai mangé des huîtres au dîner !? »
D’un geste brusque de la main, Foggy balaya la tasse de produit chimique des mains de Splinter. La tasse se renversa sur les draps du malheureux déjà en piteux état. Les deux individus crièrent simultanément, l’un de douleur, ébouillanté, l’autre de colère, dépité. Quand tout à coup, le drap du lit s’anima, prenant la forme qu’on connaît aux fantômes d’histoires pour enfants. La forme flotta dans les quatre coins de la chambre avant de s’arrêter devant les deux êtres qui se turent de stupéfaction. Le drap fantôme prit la parole « Bonjour, je m’appelle Latan, Charles Latan ! » avant de traverser le mûr et de disparaître pour toujours. On ne sut jamais si le nom du drap faisait allusion à la profession de Foggy ou de la prétention qu’il soit l’élu. Or, une fois le fantôme parti, nos deux héros reprirent leur cri plaintif. Foggy se faisait passer un savon mais n’y prêtait aucunement attention. Il était axé sur cette sensation d’insoutenable brûlure.

Soudain, il prit littéralement feu ! Non pas qu’il fut victime d’une combustion spontanée, mais il devint une vraie torche humaine. Il prit alors son envol, laissant à son passage le haut du crâne du Maître prendre feu, celui-ci affichant finalement un sourire satisfait devant ce qui ressemblait à la manifestation des pouvoirs de l’élu ! Foggy volait durant cette belle nuit d’été dans le ciel sans nuage de New York. Les tortues étaient sorties à la surface pour admirer le spectacle. Pour impressionner la foule, notre avocat tenta de dessiner le logo des 4 fantastiques comme le fait souvent Johnny Storm mais d’après ses alliés ce n’était pas très ressemblant.
« - Qu’est-ce qu’il écrit ?
- Je sais pas, on dirait du chinois.
- ça ressemble plutôt à un doigt d’honneur non ?
- Pas du tout, c’est de l’art abstrait, vous y connaissez rien les gars ! »


Après deux heures de vol, Foggy se posa enfin, il reprit forme humaine, retourna chez ses nouveaux amis et alla se coucher. Il était épuisé mais aussi très excité par les nouveaux pouvoirs qu’il venait d’acquérir, surtout qu’il réalisa que le feu l’avait purifié et guérit de ses blessures. Ses hôtes allèrent également dormir, rassurés sur les capacités de leur renfort de choix.



Le lendemain matin.

Foggy Nelson se réveilla vers 9h, habitude prise avec ses horaires de bureaux. Il avait très faim. Il partit donc rejoindre ses camarades pour partager le petit déjeuner.
Les tortues ninja ainsi que Maître Splinter étaient déjà là, autour de la table. Ils engloutissaient déjà, à cette heure si matinale, des parts de pizza et buvaient, ce qui était plus de circonstance, du café. On avait servi Foggy mais celui-ci se sentit soudainement agressé par une odeur des plus repoussantes. Il fit mine de se renifler les aisselles avant d’interroger son voisin :
« - Dit Michelangelo, qu’est ce qu’il y a sur vos pizza ?
- à ça, c’est un fromage ch’ti qui vient du nord de la France, le mariole, le mari à poile, un truc comme ça.
- Le mari à poile ? Qu’est ce que c’est que ça ? Demanda l’avocat intrigué.
- C’est du maroilles rectifia Léonardo, c’est un fromage qui schlingue un petit peu fort, tu veux goûter ?
- Non refusa vivement l’homme en rentrant sa tête en arrière.
- Tu as tord, c’est moins fort dans le goût que l’odeur expliqua Maître Splinter.
Foggy ne veuillant pas offenser ses hôtes goutta une de ses parts de pizza très spéciales, sa grimace fut très explicites sur son opinion.
- C’est bon hein ? Lança Donatello.
- Oh ! C’est aussi fort une fois à l’intérieure se surprit Foggy.
- C’est pour ça qu’on trempe la pizza dans le café, ça adoucit rajouta Raphael. »

Foggy se sentit dorénavant accepté au sein de l’équipe, si bien qu’il décida de se vêtir comme ses frères d’armes. Il fît deux trous sur sa cravate grise et l’attacha autour de la tête. Ensuite, Il découpa au ciseaux son pantalon de la même couleur pour s’en faire un short et utilisa son surplus de tissu pour se bander les genoux, les coudes et les poignets. Donatello était même en train de lui fabriquer une boucle de ceinture dorée dans laquelle il grava la lettre « F » et une carapace en bois qu’il pourra porter comme un sac à dos.

Si D’Artagnan fut à son époque le cinquième mousquetaire, Foggy devenait de la même manière la cinquième tortue ninja ! Quand il se présenta ainsi relooké, tout le monde avait l’air agréablement surpris.
« - Wow y a pas à dire tu fais une tortue géniale mon pote s’exclama Michelangelo.
- Je dirais plus « Attention voilà Franklin la tortue !! » ajouta Raphael sarcastique.
- C’est bon les gars, arrêter de le tortue-rer le pauvre compatit Leonardo. »

« Salut tout le monde ! » Devant les yeux ébahis de Foggy apparut une jeune femme rousse aux cheveux mi-courts. Elle portait une combinaison jaune et des bottes blanches et tout le monde ici semblait bien la connaître.
« - Ah non April, je t’en prie pas maintenant, tu sais bien que la situation est grave se plaignit Léonardo.
- Mais qui est cette ravissante jeune femme ? Coupa l’avocat séduit. Je me présente Foggy Nelson mais vous pouvez m’appeler Franklin, que puis-je faire pour vous euh mademoiselle ?
- April O’Neil, journaliste pour canal 6, c’est vous l’élu ? Dites moi ce rôles ne vous pèse pas trop sur les épaules ? Comment comptez-vous venir à bout de l’armée de Krang ? Vous avez un plan euh Franky ? Agressa-t-elle armée d’un stylo et d’un bloc-notes celui qui lui faisait la cours.»

Face à cet interrogatoire, Foggy repensa à son meilleur ami et ce qui lui arriva lorsque le Daily Globe divulgua qu’il était Daredevil. D’emblée, il fut pris d’une peur panique.
« Non, non, vous vous trompez, je ne suis pas l’élu. Objection votre honneur, il y a vice de procédure. Je demande grâce, c’est pas moi, c’est ce con de Matt Murdock !! Mon Dieu, je ne veux pas être rayé du barreau et finir mes jours à Ryker’s avec Carnage comme codétenu ! »
Il finit en larmes dans les bras d’April (le malin !) La journaliste regardait les tortues ninja d’un air désespéré qui semblait demandé « Mais où vous l’avez trouvé cet énergumène ? » Et ils répondirent d’un regard qui tenait à dire « On sait, on sait… »

Puis, tout à coup, April reçut un coup de téléphone. La jeune femme se débarrassa du boulet en lui assénant un coup de pied dans les dents. Ainsi, elle put répondre à son appel.
« -Allô ?... quoi ? Vous êtes sûr ? Oui chef, on y va tout de suite… Ok les gars c’était Burne Thompson dit « ma couille », mon patron, ça va mal, Krang passe à l’attaque, l’invasion a commencé, faut pas qu’on traîne ! »


To be continued…

dimanche 18 juillet 2010

Marvel Minimates Série Exclusive - Zombie Daredevil & Zombie Giant Man

Le mois dernier, je vous parlais des figurines Minimates de Diamond Select Toys à l’effigie de héros de cinéma, de séries TV, de jeux vidéo ou encore de comics. Après le Daredevil en lambeaux, j’ai craqué pour le DD version « Marvel Zombies ».

Pour faire court, Marvel Zombies est une mini-série qui se passe dans un monde parallèle à la terre 616, dans lequel un virus a transformé tous les super-héros en zombies cannibales et vous aurez deviné que Daredevil et Giant-man n’ont pas échappé à ce fléau.


Je ne vous cache pas que les figurines Minimates sont très difficiles à se procurer dans l’hexagone alors les séries exclusives des Marvel Minimates, je ne vous raconte pas ! Fort heureusement, j’ai eu la chance de trouver sur ebay un professionnel anglais qui vendait la dite série, neuve à un prix très abordable (j’en ai eu pour moins de 15 euros avec les frais d’envoi alors que certains pro français vendent un lot de Minimates plus cher sans les frais d’envoi !). Alors qu’en est-il de ce lot exclusive ?


Zombie Daredevil
Globalement notre tête à cornes est très réussie en mort-vivant. Et là, le sens du détail joue un rôle prépondérant. Sa bouche nous dévoile des dents terrifiantes, son costume est couvert de la tête aux pieds de traces d’usure et surtout on peut difficilement passer à côté de l’énorme trou que Matt a au milieu du ventre. Superbe effet réalisé grâce à un effet de transparence bien pensé. Le sigle DD n’est donc pas présent, on voit juste quelques bouts de côtes et on se demande comment ainsi désossée, la bête peut bien tenir debout, et ce qui témoigne d’un travail sérieux, le trou béant n’a pas été omis au dos de la figurine.
Pour ce qui est du visage/masque, la version Zombie est très différente de celle du Battle Damaged Daredevil. En effet contrairement à cette dernière, il est presque impossible d’enlever le masque au zombie, non que celui-ci essaye de vous bouffer les doigts, mais le masque a un piquet interne qui s’enfonce sur un trou situé sur le crâne du monstre (le pauvre, heureusement qu’il ne ressent plus la douleur !), ayant un point d’appui très mince, à tous les coups, on enlève la tête au lieu du masque. Moi-même je me suis « amusé » des jours, armé d’une pince à épiler pour pouvoir découvrir le visage de la Minimate, agacé à la fois de ne pas y arriver et du risque bien réél d’abimer ma nouvelle acquisition. Et là étonnement le visage du zombie est plus complet que la version vivante car cette fois, Matt a gagné des cheveux et des oreilles. On lui découvre également un regard effrayant avec des petits yeux blancs sans rétine.
Enfin, comme tous les Minimates Daredevil, la figurine a droit à ses deux matraques assorties.



Zombie Giant Man
Ça aurait pu être une bonne chose d’avoir deux figurines de héros qui ne se côtoient jamais dans l’univers Marvel sauf que vu le traitement négligé auquel à eu droit la Minimate, cela se relève être une véritable déception. Son masque par exemple ne se retire pas car celui-ci fait partie intégrante de sa tête. Ceci étant, on n’a pas jugé nécessaire de mettre de point d’articulation sur le cou, résultat, on ne peut même pas bouger la tête de la figurine. Il ne possède pas non plus d’accessoire, le constructeur aurait pu au moins faire l’effort de nous proposer une figurine plus grande que la taille de base, mais non le géant n’est décidément pas à la hauteur. De plus, son costume dont le rouge prédomine ne se démarque pas assez de celui de son confrère mort-vivant.


















En fin de compte, une série exclusive macabrement sympathique dont la pièce maîtresse est Daredevil et dont Giant Man assure le minimum syndical. Et pour la prochaine, je promets de choisir la Minimate d’un DD en pleine forme ! Je serai tenté pour une version costume variant, pour info, le jaune et le gris existent…

dimanche 11 juillet 2010

Traduction d'une fanfiction

Aujourd’hui je vous propose de lire une fanfiction sur Daredevil, comme vous le savez le fandom étant très rarement exploité en VF, j’ai décidé de traduire une fics sur DD écrit en anglais. « Dear Mattie » nous vient donc de ComicNerd qui nous fait découvrir en même temps qu’à Matt une lettre très émouvante qui lui vient de son défunt père et qui n’est pas sans nous rappeler le one-shot Battlin’ Jack Murdock.
C’est la première fois que je traduis une ff ou tout simplement un texte depuis le lycée, ce qui remonte à... un bail, donc soyez indulgent avec moi. Pour les bilingues confirmés, le lien du texte original est à la fin de ce post et je compte sur vous pour me dire si j’ai fait, ce qui ne me surprendrai pas, des fautes grossières de traduction ^^
Je n'ai pas traduis mot par mot en revanche, j'ai essayé d'aller dans le sens du texte et du privilégier le confort de lecture, en espérant que cette version vous plaise et reste dans l'esprit de celle de l'auteur.


Quinze ans après la mort de son père, Matthew Murdock entendit le grand bruit distinct d’une lourde enveloppe qu’on déposait au travers de la fente de sa boîte aux lettres. Une minute plus tard, son cœur se serra quand ses doigts reconnurent la fine écriture tremblante qui ne pouvait appartenir qu’à Jack Murdock !


"Cher Mattie,

Si tu lis cette lettre, cela signifie que ce que je craignais s’est produit. Je suis mort. Quelle étrange phrase – Je suis mort. Je peux seulement espérer que ça s’est fait de manière naturelle, mais avec la vie que je mène, j’en doute fort. Mais ce n’est pas la raison pour laquelle je t’écris, Mattie. C’est beaucoup plus important.

Je veux que tu connaisses la vérité à propos de ce qui s’est passé aujourd’hui. J’étais sur le point de le faire, Mattie. Là ! Je l’ai dit. Fixer m’a ordonné de me coucher, et jusqu’à la dernière minute, j’allais lui obéir.

Je parie que tu te demandes ce qui m’a fait changer d’avis, n’est-ce pas, Mattie ? Tu ne peux pas la faire à ton vieux père. Bien, je vais te le dire.

Toi. Tu fus la raison pour laquelle je ne suis pas tombé.

Tu sais qu’on est supposé voir notre vie entière défiler sous nos yeux au moment de mourir ? Et bien je dois te dire que ce n’est pas vrai. Je n’ai pas vu ma vie, j’ai vu la tienne.

Je t’ai revu lorsque tu n’étais qu’un bébé, avec tes cheveux roux bien longs pour ton âge. Tu étais un beau bébé, Mattie. Je ne te l’ai jamais dit ? Je t’ai vu grandir. Je t’ai vu obtenir ton diplôme de fin d’études secondaires. Je t’ai vu à l’université. Mais sais-tu ce que je revois le plus clairement ?

Une fraction de seconde avant que l’arbitre ne dise “neuf”, j’ai réalisé que je te voyais devenir un homme. Dans tous les sens du terme. Tu es un homme bien meilleur que je ne l’aurai jamais espéré. Je suis fier de toi. Je ne peux pas trouver les mots. Je n’ai jamais été écrivain. Sache seulement que je voulais que tu sois aussi fier de moi que je le suis de toi.

Donc j’ai fait mon choix. C’était soit truquer le match et rester avec toi, ou gagner le combat et te rendre fier de moi. Nous savons tous les deux quel choix j’ai fait, et bien que cela signifiait que je ne pourrais pas être à tes côtés plus longtemps, je savais que c’était la seule chose à faire.

Je n’ai qu’un regret. Je n’ai pas tenu la promesse que je t’ai faite. Tu ne t’en rappelles probablement pas, tu n’avais que trois ans, mais je l’ai fait. Je t’avais promis que je ne t’abandonnerai jamais. Je regrette seulement que je ne puisse pas respecter cette volonté. Dieu seul sait combien je le regrette.

Je t’aime, Mattie. Je sais que tu es parti pour devenir un « avocat d’enfer » .Ne laisse personne te dire le contraire. C’est sûrement la dernière chance que j’ai de te donner ce conseil, écoute bien : n’ai peur de rien, tu entends ? Seul un idiot a peur de l’inconnu. Eh fils ! Tu es loin d’être un idiot.

Maintenant je dois y aller. Toi, et probablement Fixer, devez m’attendre.

Affectueusement,

Papa."

Matt sentit de nouveau la lettre, il ne réalisait même pas que ses larmes tombaient lourdement contre la surface plate du papier. Il ne put parler, Une épaisse boule grossissait dans le creux de son estomac. Tout à coup, il se sentit épuisé.

Il remit la lettre dans son enveloppe, derrière figurait un mot expliquant l’extrême retard du dossier de son père au NYPD – Apparemment le département nettoyait leurs locaux quand ils sont tombés, récemment, sur le dossier de Jack et cette fameuse lettre.

Matt a alors secoué la tête et séché ses larmes. Il était temps de laisser son père partir.


Dear Mattie par ComicNerd (trouvée sur fanfiction.net)

jeudi 1 juillet 2010

Foggy Nelson Chez les tortues ninja - Episode 1

En lisant la fanfiction parodique « les chevaliers de Jésus » sur le blog de Léo sur le fandom Saint Seya, j’ai aussi eu envie de m’essayer à une histoire beaucoup plus légère que d’habitude pour ne pas dire délirante. Voilà comment est née la saga « Foggy Nelson chez les tortues ninja », crossover dont le titre explicite révèle les deux univers qui vont se rencontrer. Pourquoi les TMNT vous me direz-vous ? Il faut savoir qu’à la base la série voulait parodier le passage de Frank Miller sur Daredevil et son titre Ronin. Vous saurez donc apprécier le clin d'oeil ;)



Foggy l’hurlub’élu


Résumé des épisodes précédents que j’avais trop la flemme d’écrire (ah bin bravo ça commence bien !) :
Krang et Shredder ont trouvé le moyen de quitter la dimension X à bord du Technodrome et de rejoindre la dimension de la Terre. La grande armée de Krang et le Clan des Foot de Shredder s’apprêtent donc à envahir New-York, première étape de leur projet d’invasion planétaire. Face à cette terrible nouvelle, les tortues ninja sont impuissantes, leur seul espoir et de retrouver l’élu qui d’après Maître Splinter est le salut de l’humanité et de la « mutanteté » !

Dans une terre parallèle appelée « le-à-peu-près-Marvelcomics-616-et-des-poussières » (et encore ça c’est juste le diminutif du nom) et plus précisément, dans les bureaux des célèbres avocats et associés « Nelson & Murdock & Blake & Mortimer & Co ». Cette nuit, deux vieux amis et collègues y travaillent tard.

« - Zut, zut, zut et zut !
- Qu’est-ce qu’il y a Foggy ?
- Il y a que j’en ai ma claque Matt ! Becky et toi vous gagnez toutes vos affaires, toi tu es aveugle et elle, elle est cloîtrée dans un fauteuil roulant. Grâce à vos handicaps, vous gagnez la sympathie des jurés et pour vous bingo, le tour est joué. Hier encore, j’ai réussi à perdre l’affaire « Fans de Spider-man vs Quesada » je suis trop nul, moi aussi il me faut devenir T.H et toucher l’Aide à l’Adulte Handicapé ! (non déductible des impôts)
- Je vois, laisse-moi réfléchir hmm bon comme on est de vieux amis, je peux te trancher soigneusement la langue si tu veux, propose gentiment Matt.
- Et comment fait un muet pour plaider au tribunal hein ?
- Ah oui c’est vrai, bin sinon je peux toujours t’amputer un bras et faire de toi un manchot.
- Super ! Je mets ma main à couper que ça va marcher ! Ok vas-y dit de bon cœur Nelson.

Matt se saisit alors d’un katana de décoration accroché au mur tandis que Foggy serrait un garrot autour de son bras gauche qu’il posa sur la table.

- Tu es prêt ? demanda Matt à son meilleur ami.
- C’est quand tu veux répliqua l’avocat joufflu.
Mais soudain Matt ne se sentit pas bien, une douleur atroce au ventre le tiraillait. Il sortit alors de la pièce en articulant difficilement quelques mots face caméra « Ne zappez pas, la suite après une petite page de pub ». Ce que ne voulait surtout pas admettre notre homme sans peur, c’est qu’il avait ce qu’on appelle grossièrement « la chiasse » ! Arrivé aux toilettes, il mit rapidement des boules Quies sur les oreilles et une grosse pince à linge rouge sur le nez avant de baisser son pantalon et de se livrer à un véritable concert de trompette.

Pendant ce temps, Franklin s’impatientait quand tout à coup une lumière vive apparut au milieu de la pièce laissant notre homme abasourdit. Cette lumière forma bientôt un cercle vertical où en sortirent quatre étranges créatures.


« - Kowabunga ! S’exclamèrent en chœur les nouveaux venus.
- Que… qui êtes-vous ? Demanda l’avocat inquiet.
- Les livreurs de pizza, plaisanta l’une des tortues mutantes.
- Ne te disperse pas Raphael, la mission avant tout, reprit celui qui semblait être le leader du groupe.

Au même moment, Matt Murdock tira la chasse d’eau, vida un spray entier de Oust avant d’enlever ses boules Quies et sa pince à linge, c’est là qu’il se rendit compte qu’il se passait quelque chose de bizarre dans la pièce où il avait laissé son ami.
Dans la pièce en question, les tortues humanoïdes réussirent à enfermer Foggy dans un sac poubelle et le ruèrent de coup pour qu’il cesse de se débattre. Puis, ils gagnèrent le portail inter-dimensionnel et disparurent sans laisser de trace.

Matt ouvrit la porte violemment, le nez rouge encore aplati et une main retenant son pantalon qui lui tombait sur les genoux. Son collègue n’était plus là mais sans avoir eu le temps de pleurer sa disparition, il dû recourir très vite au cabinet de toilette.

Douze heures plus tôt

Ce matin Maître Splinter tentait du mieux que possible de délivrer son enseignement à des élèves bien dissipés. En effet, les tortues ninja n’écoutaient pas leur sensei, trop occupées à discuter entre elles du film d’action d’hier soir ou de la nouvelle pizzeria qui fait fureur en ville.
Le professeur désespéré eu soudainement une idée lumineuse en repensant à un film traitant de ses lacunes d’autorité : Esprits rebelles !
Dans l’indifférence générale, le rat mutant s’absenta une minute avant de réapparaître avec sous le bras, un carton renfermant une délicieuse Margherita partagée en quatre parts égales gagnant ainsi miraculeusement l’attention de ses disciples.
« - La première part pour celui qui me cite la prophétie de l’élu.
- Lorsque l’armée du Mal, ouvrira les portes de notre dimension
Lorsque le Chaos sera total, et l’Espoir en voie d’extinction
Quatre Courageux Guerriers, devront ramener l’Elu
D’un Monde Inconnu, sauveur aux sens décuplés
Il délivrera notre Univers, Enfant prodige de Frank… euh Ribéry ? Récita presque sans faute l’un des mutants.
- Miller pas Ribéry voyons Leonardo tu sous-estime notre beauté ! Intervena Maître Splinter tout en jetant la part de pizza à son élève favori, et qui sont ces courageux guerriers ? poursuivit-il.
- Nous, nous, nous s’empressa de répondre Michelangelo.
- Exact, tiens pour toi et qui peux me dire comment vous allez retrouver l’élu pour une autre part ?
- Grâce à ma machine à voyager dans les mondes parallèles et mon détecteur d’élu-à-destinée-de-sauveur-de-monde que j’ai fabriqué avec des pièces de notre réfrigérateur et de notre fourgon d’intervention rétorqua spontanément Donatello
- Pfff soupira ses frères d’armes.
- Parfait, attrape. Bravo vous êtes enfin prêts les enfants, en route et bonne chance ! »
Raphael, vexé de ne pas avoir eu sa part du gâteau ou de pizza si vous préférez se rebella et coupa la parole à son sensei.
« Et moi alors ? Il vous reste une dernière part, posez moi une question j’ai la dalle aussi ! »
Pour ne pas léser le jaloux, Maître Splinter daigna poser une petite devinette à la tortue affamée. Le rat paternel sortit une perruque et une fausse barbe assorties de couleurs blanches aux nuances grisâtes et d’une longueur significative, un déguisement de Père Fouras quoi. Il les porta avec une fierté démesurée et lança son speech :
« Écoute attentivement petit scarabée, je ne le répéterai pas deux fois voici l’énigme :
Il est le point de départ, sans mener nulle part.
Terreur de l’écolier, surtout s’il est pointé. »
Raphael très peu sûr de lui regarda ses camarades dans l’espoir que l’un d’eux lui souffle la réponse en vain, ses frères regardaient le sol, honteux de n’avoir aucune idée sur la question. Il tenta alors le tout pour le tout. Il alla chercher un dictionnaire et énuméra un à un, page par page tous les mots qui y figuraient. Maître Splinter hocha longtemps la tête jusqu’à se choper un méchant torticolis, avant que son cancre d’élève ne tomba enfin sur le mot « zéro ». Quand enfin, il eu sa part de pizza, celle-ci était toute cramoisie mais ça ne le dérangea pas le moins du monde. Il l’avala d’une traite.
C’est ainsi qu’ils purent par la suite, emmener dans leur dimension celui qu’ils pensaient être l’élu de la légende.

Le présent.

Le corps inconscient de Foggy gisait au milieu des égouts dans un endroit qui servait de salon à d’étranges squatteurs :
« - C’est lui l’élu ? S’interrogea Leonardo peu convaincu.
- Je pense que oui rétorqua Donatello.
- Vu sa corpulence, il doit aussi aimer les pizza s’amusa Raphael en lui tâtant le ventre de l’index.
- Bon, assez ! Réveillez le qu’on en ait le cœur net s’agaça Maître Splinter. »
Michelangelo prit alors un mégaphone et s’écria brutalement près de l’oreille du malheureux innocent :
« Tortues Ninja, de très tôt à pas d’heure,
Les héros qui te cassent les… »
Et les trois autres compères complétant à tue-tête « Bonbons !! »
Le résultat fut radical. Foggy se réveilla en hurlant, il hurla une seconde fois en réalisant qu’il se trouvait dans un lieu mal éclairé, malodorant et aussi dégoutant et une dernière fois en apercevant l’aspect monstrueux de ses kidnappeurs et une autre fois encore pour s’assurer que c’était bien de lui que provenait ses sons aussi aigus et assourdissants. Il hurla une ultime fois quand il en eu la certitude.

« - S’il vous plaît, les « bouffons verts » ne me bouffez pas ! supplia l’avocat apeuré.
- On ne va pas te manger mec… le rassura la créature armée de saï.
- Ouf gloussa nerveusement Foggy.
- Vendredi c’est poisson, c’est seulement samedi la chaire humaine ria-t-elle.
Immédiatement Maître Splinter envoya un coup de bâton sur la tête de son disciple dont la blague était malvenue puis il expliqua en détail au prétendu élu la situation critique dans laquelle leur monde était plongé et la destinée que la prophétie lui réservait. Foggy fasciné l’écoutait attentivement, il se disait que ce serait génial s’il pouvait devenir un super-héros et collectionner les conquêtes tout comme Matt. Il s’imaginait déjà flirter main dans la main avec Madame Web… euh oui bon, nous ne sommes pas là pour polémiquer sur les fantasmes du jeune homme. Bref, il prit soudainement confiance en lui et clama :

« Ok ça me botte ! Alors les tafioles en carapace, c’est quand qu’on nique la gueule aux cons ?! »


To be continued…